SAPERLOTTE

Histoire et géographie
Il était une fois... la vie
Savoir d'où nous venons
Terres inconnues et lointaines
Ouvrir notre esprit à tout horizon
Imaginer montagnes et plaines
Rois, président ou simple paysan
Etre de son pays, le digne enfant

Enfant du hasard
Né au matin blafard
Fuirais-tu demain ta vie ?
Amoché à l'envi
Ne le souhaiterais-tu
Tant l'amour s'est tu ?

Tu vas manger quoi ce midi 
Un plat léger ou bien garni 

Garni le panier
Avec des oeufs dorés
Rouges, bleus et argentés
Nous n'avons pas vu les cloches passer
Importe peu... le chocolat, nous allons le manger !!! 

Manger pour vivre au mieux,
A priori, et sans être pompeux,
N'est pas vivre pour manger...
Gare à qui ne sait s'en arranger !
Et si d'aventure cela trop dure :
Radicale sera la rupture !

Rupture totale ou partielle
Une rupture peut tout changer
Passer du poison au miel
Tout bousculer, tout quitter
Une rencontre fait oublier
Regrets, peines et chagrins
Et doux deviennent  les lendemains....

Lendemains qui enchantent,
En gommant l'hier qui déchante,
Ne soyez pas si timides,
Dans l'esprit d'Adélaïde !
Et puis soyez galants !
Maintenant que bon-enfant,
Avec elle vous levez,
Il convient que vous puissiez
Naitre et renaitre, infiniment,
Sans plus chagriner séant.

Séant ou pas
Elle mettra cette robe là
A mi-cuisses, ouh là là
Noire et jaune à petits pois
Talons hauts et jolis bas...

Bas de  nylon
A filé pour de bon
Sillonnant  jusqu'au talon !!

Talon battant la mesure
A la fête du jeune Arthur
La-bas sur la place
On à dansé tenaces
Nuit et jour endiablés

Endiablés les tangos
Noirs, les beaux chapeaux
Dans la nuit étoilée
Ils n'arrêtent pas de danser
Amoureusement enlacés 
Battant le parquet ciré
Les femmes aux robes colorées
Enlacées par des bras musclés
Se laissent docilement diriger

Diriger n'est pas une mince affaire !
Il faut pour ça, outre une poigne de fer
Ressurgir quand au creux de la vague
Il se pourrait qu'une autre sans blague
Goulument nous avale corps et âme
Et que chavire alors chère madame
Rapidement sur cette mer notre galère

Galère ... galère....
Ah qu'est ce que je viens y faire ??
La vie est déjà bien compliquée
Et pourquoi donc en rajouter !!
Rester chez moi, isolée
Est-elle la solution à appliquer ??

Appliquer la loi n'est pas une affaire,
Particulièrement réputée pour être
Populaire. Et ce d'autant qu'à paraitre,
L'acte en soi ne saurait défaire
Ici-bas l'obnubilé par trop anarchisé
Qui pense à tort que tout lui est dû.
Uchronie d'un monde devenu résidu,
Emportant tout dans son absurdité
Raillant avec délice la moindre autorité.

Autorité meurtrie et bafouée
Un monde sans pitié
Tout va de travers
On marche la tête à l'envers !!
Rouge sang tout est en flammes
Il ne reste rien, sauf le macadam
Tout noir comme ces âmes perdues
En silence nous pensons, que le monde est foutu !! 

Foutu pour foutu, d'aventure
On ira jusqu'au parjure !
Un peu comme on joue son va-tout
Tançant le destin qui malgré nous
Ultime, fait injure à la vie

Vie aux arômes de fruits
Ivresse de mon palais ravi
Etourdie jusqu'au bout de la nuit....

Nuit de Chine enchanteresse
Un soir d'humour et d'ivresse
Il était une fois l'image de toi
Tabarin fut mon cœur en émoi

Emoi... et moi et moi...
Mais ou sont donc les chinois ??
Ok cher Monsieur Dutronc
il parait qu'ils sont des millions !!

Millions mignons
Ici bas je ne suis
Lauréat du pognon
Louable et fortuit
Inscrit patrimoine
Oh, très cher flouze
Non chérit par l'avoine
Suis né dans la bouse !

Bouse de vache
Oh !!! çà arrache !!!
Une odeur me monte au nez
Snif... c'est particulier 
Et.... mais ou ai-je mis mes pieds !!!! 

Pieds-de-nez moqueurs
Ivresse de tartuffe
Envers ce cher porteur
Dévoué chercheur de truffes
Soignez donc mon rhume !

Rhume qui rougit mon nez
Humidifie mes yeux fiévreux
Un jus de citron pressé
Miel et de l'eau bien chauffée
Et hop hop hop.... au pieu  !!

Pieu dans l'fion ne saurait
Interpeller la chance !
Et cela même si d'avance
Un tel affront transparait !

Transparaît-t-elle à travers moi
Rien n'est certain, croyez moi 
A moins de me connaitre vraiment !!
Nous gardons en chacun de nous
Sagesse bien cachée comme garde-fou
Pour affronter un monde fou
Animé de violence et de cruauté
Rire nous permet de dissimuler
Angoisse, tristesse et peur
Illuminons la vie avec notre coeur
Tout serait si beau en couleurs.... 

Couleurs du jour, ô belles ondes familières,
Où donc allez-vous lorsque la nuit délétère,
Uniformise toute chose qui sans soleil,
Lascive s'assombrit d'encre qui ensommeille ?
En voyant ainsi s'éteindre parfois le jour,
Ubiquiste dans l'ombre, je cherche vos atours ;
Rien pourtant ne semble devoir vous ranimer,
Sinon qu'à dormir sur la bruyère et vous rêver.

Rêver, quel beau verbe à conjuguer
En images, se laisser porter...
Voyager la tête sur l'oreiller
Escalader une montagne enneigée 
Rire, chanter, danser et ... aimer !!

Aimer à perdre la raison 
Illustrant notre folie 
Monte alors cette effloraison 
Emportant nos cœurs à l'envie 

Rayonne le bonheur, cueillant la passion 

Passion j'aime tes fruits
Ainsi qu'ananas et kiwis
Sous le soleil, bien muris
Savoureux et juteux
Ils font toujours des heureux
Oranges amères ou sanguines
Nous en récoltons les vitamines !!

Vitamines, mais qui donc êtes-vous ?
Il se prétend certes, et de beaucoup
Tarabustés à l'idée d'une carence,
À priori que sans vous en abondance,
Ma tronche pourrait avoir l'ai rance !
Il se dit même, au vu de ta mine
Nonobstant, que ces chères vitamines
Eh-bien t'aideraient à te rincer l' siphon
Si ce n'est... de boire du sirop typhon... (air connu)