SAPERLOTTE

SAPERLOTTE

S'il vous plait, dites moi ce que vous en pensez...

(Vu sur le journal L'Union L'Ardennais)

 

 

Les faits

Le mardi 12 janvier vers 19 h 20, Lise Noirot promène son yorkshire, Gamin, dans le quartier de Torcy-Cités.

Rue Delacroix, elle rencontre un homme accompagné de deux pit-bulls, sans laisse ni muselière, qui attaquent Gamin; Lise Noirot sera mordue à la main gauche en tentant de sauver son yorkshire. Grièvement blessé, Gamin a dû être euthanasié.

 

      -- C ’est abominable. Même à mon pire ennemi, je ne lui souhaiterais pas de vivre ça. » Lise Noirot, 75 ans, est dévastée. Voilà maintenant neuf jours que son petit chien, Gamin, est décédé, « dévoré » par deux molosses de type pit-bull. « Depuis, je ne dors plus, je ne mange plus. Je n’ai plus la force de sortir. Mon pauvre Doudou… » Le drame a eu lieu le mardi 12 janvier, vers 19 h 20 : « Je faisais ma promenade du soir avec mon chien tenu en laisse, comme d’habitude », raconte la septuagénaire qui réside dans le quartier de Torcy-Cités. « Au niveau de la rue Delacroix, je tombe sur un gars avec deux pit-bulls, sans laisse ni muselière : un noir qu’il tenait par le collier et un noir et blanc en liberté. Il m’a dit “n’ayez pas peur” Mais le pit-bull noir et blanc s’est rué sur Gamin. » Pris dans la gueule du molosse, le yorkshire âgé d’une douzaine d’année n’a aucune chance : « Il avait un t-shirt, un manteau et un appareil pour ne pas se gratter le dos. Tout ça a été broyé. J’entends encore ses os craquer… » Lise est paniquée. Elle tente de sauver son petit chien de l’énorme mâchoire. « J’ai été mordue plusieurs fois. »

 

“Je ressasse la scène. J’entends encore les os

de mon chien craquer”

 

Elle en porte encore les stigmates sur sa main gauche. Sept traces de crocs qui lui ont valu plusieurs points de suture. « Ça fait mal mais ce n’est rien comparé à la douleur que je ressens à l’intérieur. » Pendant l’attaque, Lise hurle, appelle à l’aide. En vain. Pire : le molosse noir échappe à son maître et attaque à son tour . « Je pensais que le type allait rappeler ses chiens mais non, il n’a pas bougé. Il est resté au milieu de la rue. On aurait dit qu’il prenait plaisir à voir ses chiens tuer le mien. » Il finit tout de même par attraper ses bêtes par le collier.

Lise se saisit de son yorkshire et se réfugie chez une connaissance dans la rue Delacroix. L’un des pit-bulls est à ses trousses : « J’ai à peine eu le temps de déposer mon chien sur le tapis. Le noir et blanc était juste derrière moi. » L’occupant de la maison est obligé de taper sur le molosse avec un bâton pour le faire fuir

.

À l’intérieur, le pauvre Gamin agonise. Pendant que sa maîtresse est conduite à l’hôpital, le petit chien est amené par les pompiers à la clinique vétérinaire de Sedan. Traces de morsures sur tout le corps, fémur et mâchoire fracturés, plaie profonde au thorax… Son état est désespéré : « Le vétérinaire m’a appelée quand j’étais à l’hôpital. Il m’a demandé mon accord pour faire euthanasier Gamin. » Lise sait qu’elle n’a guère le choix : « Il fallait abréger ses souffrances… »

 

 



21/01/2021
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