Serez-vous là lorsque sera,
Serez vous là lorsque sera, drôlesse,
Eteint le feu joyeux de ma jeunesse?
Rirez-vous demain au vu de mes rides?
Et ferez de moi l'amant apatride...
Zapperez vous l'aura... dans nos regards?
Votre candeur ma mie me fait égard;
Oariste plaidoyer qui pour cause,
Unissant nos mots en si belle prose,
Sied si bien à nos âmes éclectiques.
Le temps maraud est un gueux qui s'applique,
À flétrir les amours jour après jour...
Lors, qui plus se souciera du parcours ?
On dit souvent que l'âge importe peu:
Ranime-t-il pourtant le même feu ?
S'il ne se complait à faire d'affront,
Que me réserve-t-il de plus qu'au front,
Une bien trop parcheminée rudesse,
Et aux yeux quelques indélicatesses...
Sur quoi de nous savoir heureux amants,
Entre-nous le chat, bien évidemment,
Ronronnera devant la cheminée,
Accointant la braise de nos années.
RHD